Courir, toujours courir
J’ai l’impression de ne plus avoir le temps. De respirer, de penser, de flâner, de lire, de bricoler. Le temps de rien.
Travailler. Partir de la maison le matin sans avoir eu le temps d’ouvrir tous les volets. A la bourre. En retard. Passage chez la nounou. Déposer mon bébé (grande pépette). Voiture. Bouchons. Boulot. Bruit. Emmerdes à répétition. Agressivité. Mails. Réunions. Sandwich sur le pouce. Re boulot. Re voiture. Re bouchon. Retrouver pépette chez la nounou. Rentrer à la maison. Préparer un thé en babillant avec mon bébé pendant que namoureux allume le feu dans la cheminée et que le chat réclame à manger. Jouer. Le bain. Faire manger mon bébé. La tétée du soir. Les bisous. La douche. Le repas. Lire quelques lignes. S’endormir pour recommencer.
Heureusement, le mercredi le rythme fou s’arrête, je reste à la maison. Je profite de ma maison et je m’attelle aux absolues contingences matérielles. Lessive et courses entre autres.
Non, je ne trouve pas que la vie moderne soit facile.
Vivement les vacances.
Vivement demain matin. Samedi. Le reveil qui va se taire et le temps qui va nous laisser respirer.